La substitution nicotinique par l'usage des substituts nicotiniques apporte au sevrage tabagique une aide très importante.
Elle est, en effet, le seul traitement qui soit objectivé et validé scientifiquement... ce qui ne veut pas dire que les autres aides soient à mépriser ou à négliger.
Néanmoins, elle prend tout naturellement une place de premier plan dans la lutte contre le tabac.
Quel est le substitut nicotinique qui vous convient ?
Et tout d'abord qu'en attendez-vous ?
Pallier une importante dépendance comportementale
Elle peut être de deux ordres :
- Dépendance gestuelle : le geste de fumer.
- Dépendance orale : besoin d'avoir quelque chose dans la bouche.
C'est le type de substitut nicotinique qui va compter.
Dans le premier cas, l'inhaleur est le plus performant.
Dans le deuxième cas, comprimés et gommes sont adaptés.
Dans tous les cas, le timbre n'est d'aucune utilité sauf à y adjoindre chewing-gum, bois de réglisse ou autre...
Pallier une importante dépendance nicotinique
Dans ce cas, c'est le niveau du substitut nicotinique qui compte.
Un timbre de 30 cm2, des gommes à 4 mg ou 2 comprimés feront l'affaire en début de sevrage...
Le spray est hors concours.
Après avis médical, une association timbre + gommes ou comprimés peut être envisagée.
Agir le plus rapidement possible en cas d'envie
Le plus lent à commencer à agir, c'est le timbre : 1/2 h à 3/4 h de délai.
Le plus rapide, c'est le spray : quelques minutes, mais il est peu usité.
Inhaleur, gomme ou comprimé sont dans un mouchoir de poche : 15-20 mn environ.
Rappelons l'usage décalé comprimé-timbre 16 h au réveil.
Etre le plus discret possible
Le champion, c'est le timbre.
Viennent ensuite dans l'ordre : le comprimé, la gomme, puis l'inhaleur.
Inversement, on peut vouloir, pour renforcer sa motivation, donner acte du fait que l'on s'arrête de fumer : dans ce cas, c'est l'ordre inverse qui est à choisir.
Une grande facilité d'utilisation
Là encore, le champion, c'est le timbre, puis le comprimé et l'inhaleur, la gomme nécessitant sans doute le plus de "suivi".
Toutefois, le fait que l'usage d'un substitut nicotinique nécessite un effort de la part de l'ex-fumeur n'est pas obligatoirement un défaut en soi : plus l'implication est grande, plus les chances de succès le sont et plus les échecs sont rares.
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